TDA/TDAH
Guide Gratuit
Réduire le TDAH avec le neurofeedback
Lorsqu’une personne a des difficultés au niveau de l’attention ou de la concentration, ceci peut être associé à un fonctionnement non-optimal de certaines régions et/ou réseaux au niveau du cerveau. Avant d’entreprendre l’entrainement en Neurofeedback, il est nécessaire de mesurer l’activité cérébrale dans son ensemble afin de cibler les régions ou les connexions pouvant contribuer à accentuer les symptômes qui surviennent au cours d’un TDA/TDAH.
Plusieurs régions et réseaux cérébraux peuvent être en cause chez les personnes ayant des difficultés attentionnelles. Par exemple, des lobes frontaux qui fonctionnent au ralenti peuvent amener des difficultés à planifier, à s’organiser, à se concentrer, à effectuer plusieurs tâches simultanément.
D’autre part, un réseau d’attention soutenue présentant des déviations par rapport à la norme pourrait expliquer des difficultés à rester concentré sur une tâche précise, que ce soit pour rester attentif dans une conversation, lors de la lecture ou lorsqu’un professeur donne son cours.
Chez les personnes qui sont facilement distraites par des stimuli environnants, que ce soit par des bruits ou une chose qui bouge, le réseau de l’attention divisée peut alors présenter des déviations dans le contexte où le cerveau aurait de la difficulté à traiter plusieurs informations simultanément et ainsi délaisser une tâche pour pouvoir en faire une autre.
Parfois, lorsque nous effectuons le EEGq, nous remarquons que les réseaux d’attention ne présentent pas de grandes déviations, mais que le circuit de l’anxiété est grandement hyperactif. Une forte anxiété pourrait alors expliquer les difficultés attentionnelles. Dans un tel cas, le neuropsychologue pourrait préconiser un entrainement en Neurofeedback pour diminuer l’anxiété.
En s’appuyant sur l’analyse de l’EEGq corroboré avec les différents éléments identifiés lors d’une entrevue clinique d’évaluation avec le client, le neuropsychologue déterminera les réseaux (et les régions) du cerveau à entrainer dans le but d’améliorer la condition associée. Par la suite, un ou plusieurs circuits peuvent être potentiellement entraînés parmi l’attention soutenue, l’attention divisée, la mémoire de travail ou les fonctions exécutives.
Lorsqu’une personne présente également des conditions associées telles l’anxiété ou des troubles d’apprentissage, des circuits additionnels peuvent alors être entraînés en complément afin de cibler plus spécifiquement ces fonctions.
J’ai vu une immense différence chez mon fils sur l’anxiété et la concentration. Les entrainements faits chez Neuroperforma l’ont beaucoup aidé.
Josélitto Michaud, animateur à la radio et à la télévision
Le Neurofeedback est maintenant classé une intervention de niveau 5, soit le plus haut niveau d’efficacité selon le guide de référence « Evidence-based practice in Neurofeedback and Biofeedback 2023 ».
Il est démontré que les bénéfices obtenus avec le Neurofeedback sont habituellement durables et même que les capacités cérébrales ayant été optimisées continuent de s’améliorer dans les mois suivant la fin des entrainements en Neurofeedback.
Le trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDA/TDAH) est une condition neurodéveloppementale complexe qui toucherait 5 à 8 % des enfants. Il peut être décrit par une panoplie de symptômes liés à des dysfonctions ou à une pauvre maturation des lobes frontaux.
Quels sont les symptômes du TDAH
Ce trouble de santé mentale peut prendre trois formes distinctes. Le TDA est le trouble du déficit de l’attention à prédominance inattentive. Il se manifeste par une tendance excessive à la distraction, comme une lenteur considérable pendant l’exécution de tâches intellectuelles ou routinières.
Le TDAH est un TDA à prédominance hyperactive-impulsive qui se caractérise par une agitation motrice ou mentale élevée et/ou par une impulsivité démesurée. Il inclut également un manque d’inhibition. Le TDAH est un genre de trouble déficitaire de l’attention présent chez l’adulte et l’enfant. Il se manifeste par l’inattention et l’hyperactivité-impulsivité. Le TDAH serait la forme la plus répandue sur les enfants nord-américains d’âge scolaire.
Le TDA/H se manifeste de plusieurs façons :
- hyperactivité,
- problème au niveau de la concentration,
- un déficit de l’attention,
- problème de planification et d’organisation,
- impulsivité et agitation mentale (flot de pensée incessant et rapide) ou physique (avoir la bougeotte).
Les symptômes du TDAH peuvent apparaître pendant la petite enfance. Mais c’est à l’âge scolaire que la majorité des parents vont consulter pour ce trouble de santé mentale. À l’école, l’enfant peut en effet avoir des difficultés à se concentrer sur des tâches, rester assis durant plusieurs heures, suivre plusieurs consignes, etc.
On peut parler de TDAH si les symptômes surviennent lors de l’enfance avant l’âge de 12 ans, persistent plus de 6 mois et affectent les apprentissages scolaires, la qualité de vie et représentent un véritable handicap pour l’enfant.
L’évaluation diagnostic de TDAH
Le diagnostic de TDAH n’est pas simple à poser et il n’y a aucun examen médical qui permet de le faire de manière précise. Le professionnel de la santé, notamment le neuropsychologe, qui pose le diagnostic de TDAH fait une évaluation complète de l’enfant et de son milieu de vie. Ce spécialiste peut s’intéresser à plusieurs éléments :
- le développement de l’enfant depuis sa naissance,
- son comportement à la maison, à l’école et ailleurs,
- ses symptômes (intensité et durée),
- ses difficultés à l’école ou lors de l’exécution des tâches.
Pour pouvoir déterminer si un enfant souffre d’un TDA ou TDAH, le neuropsychologue ou autre professionnel habileté à faire le diagnostic, peut utiliser les critères comportementaux élaborés par l’ouvrage Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux, 5e édition ainsi que des des outils psychométriques. Les tests psychologiques et les tests neuropsychologiques peuvent également aider à poser un diagnostic de TDAH.
À noter : L’électroencéphalogramme permet de préciser les profils d’activité électriques dans le cerveau pouvant apporter des problèmes au niveau des fonctions exécutives (concentration, attention, planification, organisation, impulsivité et agitation mentale ou physique). Toutefois, l’EEGq ne permet en aucun cas de poser le diagnostic de TDA ou de TDAH
Lorsqu’un enfant présente des troubles de l’attention ou de la concentration, cela peut être dû à un fonctionnement non-optimal de certaines régions du cerveau. Grâce au neurofeedback, on peut réduire progressivement les symptômes du TDA ou TDAH. Il est basé sur un traitement par conditionnement opérant permettant au cerveau d’identifier les fonctionnements électriques optimaux et de les corriger.
Le neurofeedback permet à votre cerveau de retrouver un fonctionnement optimal et ’améliorer vos comportements et compétences dans votre vie quotidienne. Neuroperforma dispose d’un équipement de dernière génération pour réduire les symptomes du trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité. Votre professionnels vous proposera des séances régulières pour des résultats durables.
La prise de médicaments (psychostimulants) peut être nécessaire pour réduire les symptômes.
Il existe aussi d’autres méthodes naturelles comme la méditation et l’apprentissage de stratégies de travail et d’organisation efficaces. On peut citer le livre Mon cerveau a besoin de lunette (version pour enfants et version pour adulte).
La différence entre les deux, c’est que le TDA est une condition impliquant seulement des difficultés d’attention sans présence d’hyperactivité physique et mentale. En revanche, le TDAH est un trouble du déficit de l’attention avec hyperactivité. Les enfants souffrant de TDAH sont généralement perçus comme des personnes qui débordent d’énergie, qui ont la bougeotte et qui sont intenses ou impulsifs.
À la maison, les enfants atteints de TDAH font souvent des crises de colère. Ce qui crée des tensions importantes au sein de la famille. Les enfants TDA quant à eu sont souvent lunatique et ont de la difficulté à se mettre à la tâche. La période des devoirs peut être compliquée entre l’enfant et ses parents. À l’école, les enfants manifestant un TDA ou un TDAH présentent un risque d’avoir des difficultés d’apprentissage en lecture et pour accomplir les tâches. Ils peuvent se retrouver en situation d’échec s’ils ne sont pas rapidement pris en charge. Le TDAH affecte donc négativement la vie scolaire, sociale et familiale de celui qui en souffre.
Les enfants issus de familles présentant ce trouble sont susceptibles de développer les symptômes y afférant.