La dépendance aux substances
Les difficultés rencontrées qui pourraient être améliorées
Une personne sur vingt développera une dépendance au cours de sa vie. Ces personnes vivent une grande souffrance, prises dans un cercle vicieux.
Au départ, la substance ou le comportement procurait du plaisir, mais cela s’est transformé en un mal-être profond. Les circuits du cerveau, modifiés par la dépendance, rendent la consommation ou le comportement nécessaire pour soulager l’inconfort causé par le manque.
Ce cycle consomme une grande part de la vie de la personne, compromettant sa santé, sa sécurité et son épanouissement. La dépendance altère les réseaux cérébraux liés au plaisir et à la satisfaction, diminuant la capacité à ressentir ces émotions, même pour des activités ordinaires. En parallèle, le manque amplifie le stress, l’anxiété et la perte de contrôle, rendant difficile la poursuite de ses objectifs de vie et les choix qui y mènent.
La première fois qu’on les consomme, les substances d’abus agissent en stimulant la production de neurotransmetteurs qui ont un effet agréable et immédiat. De façon générale, elles augmentent la production de dopamine pour un effet d’excitation et de satisfaction, ou encore d’endorphines pour un effet de relaxation.
La consommation diminue la sensibilité des récepteurs du cerveau. La conséquence est que des doses progressivement plus grandes sont nécessaires pour obtenir un même effet. C’est ce que l’on appelle la tolérance. En parallèle, dans la vie de tous les jours, les changements de sensibilité des récepteurs dus à la prise de substances rendent l’excitation, la satisfaction et/ou la relaxation plus difficiles à obtenir.
La conséquence est que plus la personne consomme, plus c’est difficile pour elle de sentir naturellement excitée, satisfaite ou relaxe. Elle se tourne donc vers des substances pour combler ce manque, ce qui aggrave sa situation.
En même temps, un phénomène de manque ou de « craving » s’installe. Chaque fois que la concentration de la substance diminue dans l’organisme, ou que la durée dans le temps augmente sans poser un comportement de type addictif, les hormones de stress telles que l’ACTH et le cortisol augmentent et activent les amygdales du cerveau qui augmentent la sensation désagréable de stress intense.
Ces sensations de stress et d’inconfort que sont le manque ou le « craving » poussent la personne à consommer non pas tant pour le plaisir, car il est réduit, mais pour diminuer l’inconfort et la souffrance.
« C’est comme si un clou était pris sous le pied. Et que pour enlever la douleur, plutôt que d’enlever le clou, on consommait ou posait un geste néfaste de dépendance pour diminuer la douleur. »
Source : Uhl, G.R. et al. The neurobiology of addiction. Ann. N.Y. Acad. Sci., 2019.1451:5–28.
En neurofeedback, pour la dépendance, nous entraînons généralement trois réseaux neuronaux, chacun lié à une fonction spécifique :
- Le contrôle : Les régions préfrontales sont responsables de la maîtrise de soi et permettent de savoir quand s’arrêter.
- La flexibilité mentale : Ce réseau cible une partie du cerveau qui aide à lâcher prise, calmer le flux de pensées et se détacher des idées envahissantes.
- Le circuit de l’anxiété : Les régions centrales du cerveau, souvent appelées le « bouton panique, » gèrent l’anxiété. La dépendance est souvent un moyen de compenser le mal-être causé par un excès d’anxiété et de stress.
Meilleur contrôle de soi
- En renforçant le cortex préfrontal, le neurofeedback améliore la capacité à résister aux impulsions et à prendre des décisions conscientes. Cela aide les individus à retarder la gratification et à choisir des comportements plus sains dans des situations difficiles.
Amélioration de la flexibilité mentale
- Le neurofeedback permet au cerveau de s’adapter plus facilement aux situations nouvelles ou stressantes, en interrompant les schémas automatiques associés à la dépendance. Cela favorise la résilience, la créativité, et l’exploration de nouvelles solutions pour faire face aux défis.
Meilleure régulation émotionnelle
- En entraînant le cerveau à atteindre des états plus calmes et équilibrés, les personnes peuvent mieux gérer le stress, l’anxiété ou les émotions négatives qui souvent déclenchent ou maintiennent la dépendance.
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