La consultation d’un professionnel de santé est nécessaire pour réaliser le diagnostic d’un trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité ou TDAH. Les étapes s’étendent d’une consultation initiale à divers tests et analyses.
Diagnostiquer un TDAH : quel professionnel et quelle structure ?
Un TDAH peut toucher jusqu’à 9 % des enfants et 5 % des adultes au Canada. Plusieurs acteurs peuvent proposer de diagnostiquer un TDAH. Des différences sont remarquées selon la structure approchée :
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Les cliniques spécialisées
Ces établissements offrent une expertise pointue. Ils peuvent être des cliniques spécialisées dans des domaines médicaux précis, comme les services psychologiques et la santé mentale, par exemple. Ces cliniques spécialisées mettent généralement une équipe multidisciplinaire à votre disposition. Par exemple, chez les cliniques Praxis , les spécialistes qui accueillent les familles sont des infirmières praticiennes spécialisées en santé mentale, des médecins, neuropsychologues, psychologues et autres professionnels tels que travailleurs sociaux et autres thérapeutes ayant une expertise avancée dans le domaine neurodéveloppemental.
L’approche de ces cliniques spécialisées permet de profiter d’une évaluation complète, incluant des tests poussés pour un TDAH et les troubles associés. Ces professionnels permettent d’accéder à des solutions adaptées aux cas complexes, nécessitant une expertise approfondie. Dans certains cas, ces cliniques souffrent néanmoins d’un délai d’attente long et proposent un coût relativement élevé.
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Les prestataires sur internet
Les patients peuvent aussi accéder à divers services en ligne pour diagnostiquer un TDAH. Cette approche est réalisée à distance et toutes les personnes ont l’opportunité de se connecter à ces portails, peu importe leur emplacement géographique. Cette démarche simplifiée implique généralement une prise en charge plus rapide et un accompagnement au coût moins élevé par rapport aux autres solutions. Ces diagnostics en ligne peuvent par ailleurs reposer sur des questionnaires et des entretiens réalisés à distance. Cette approche peut être insatisfaisante, car les personnes examinées peuvent ressentir le manque de contact humain.
Dépister un TDAH dans un établissement de santé public ou privé ?
Le premier réflexe est souvent de consulter son médecin traitant. Ce professionnel de santé peut suspecter un TDAH, à partir des symptômes décelés et des réponses à quelques questions. Pour affiner ce diagnostic et obtenir une évaluation complète, il est cependant recommandé de poursuivre le diagnostic avec un spécialiste du TDAH, comme un neuropsychologue ou un psychologue. Il est possible de consulter ce spécialiste dans un établissement public ou dans un centre de santé privé.
Ce professionnel réalise une évaluation plus approfondie, souvent composée de tests et de questionnaires détaillés. Cette étape permet d’établir un diagnostic précis et d’exclure d’autres troubles pouvant présenter des symptômes similaires.
Le choix entre un centre de santé du secteur public et un établissement privé dépend de vos préférences et de vos disponibilités. L’une des grandes différences est le délai d’attente, qui peut varier significativement selon le type d’établissement.
La consultation initiale : le début du processus de diagnostic
La consultation initiale pour le diagnostic du TDAH constitue une étape clé du processus d’évaluation. Elle vise à recueillir un maximum d’informations pour esquisser un portrait détaillé de la situation du patient. Cette première rencontre est généralement menée par un neuropsychologue, un psychologue, un psychiatre ou un neurologue spécialisé dans le TDAH. Elle permet de comprendre la nature des difficultés rencontrées, leur origine potentielle et leur impact sur le quotidien.
Plusieurs étapes peuvent jalonner le parcours :
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l’entretien clinique approfondi
Cet entretien est le cœur de la consultation. Le professionnel de santé s’intéresse à de nombreux aspects de la vie et de la situation du patient, comme ses antécédents médicaux et personnels, les manifestations éventuelles du trouble et son fonctionnement au quotidien. Ce dialogue permet de retracer le parcours de vie de la personne examinée, en mettant l’accent sur les événements marquants qui pourraient avoir influencé l’apparition et le développement du trouble.
Le professionnel de santé cherche aussi à comprendre la nature des symptômes, leur fréquence, leur intensité et leur impact au quotidien. Le témoignage des proches est aussi précieux lors de cette première consultation. Leur point de vue peut apporter un éclairage complémentaire sur le comportement du patient dans différents contextes. À l’issue de cette évaluation initiale, il est possible de dégager les difficultés rencontrées par le patient dans différents domaines de la vie.
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le recours à un ou des outils de diagnostic
Un questionnaire standardisé, l’ASRS-5, est souvent utilisé. Même si cet outil permet de repérer rapidement les symptômes caractéristiques du TDAH, son utilisation n’est qu’un premier indicateur du trouble. Le diagnostic ne repose pas uniquement sur ce questionnaire.
Au terme de cette première rencontre, le professionnel dispose d’éléments suffisants pour évaluer la pertinence d’aller plus loin dans le diagnostic. Il peut dès lors proposer des tests complémentaires et orienter le patient vers d’autres spécialistes si nécessaire.
Tests et analyses avec une évaluation approfondie
Le diagnostic d’un TDAH nécessite souvent l’évaluation complète du patient. Des tests et des analyses peuvent être planifiés afin de confirmer ou d’infirmer les conclusions apparues lors de la consultation initiale.
Une série d’évaluation neuropsychologique à l’aide de tests cognitifs est réalisée sur le patient. Ces tests peuvent par exemple mesurer différents aspects de l’attention, notamment la capacité à se concentrer sur une tâche pendant une longue période ou à gérer plusieurs tâches simultanément. Une évaluation de la mémoire et des fonctions exécutives peut aussi être envisagée.
Tout au long de ces évaluations, le comportement du patient est observé afin de compléter les informations nécessaires aux professionnels de santé. L’analyse du comportement permet par exemple de détecter des signes de distraction, d’hyperactivité ou d’impulsivité qui peuvent ne pas ressortir lors des tests formels.
Ce processus avancé du diagnostic du TDAH peut nécessiter une à deux séances d’observation et d’analyse avec le professionnel de santé. Il permet également d’effectuer une évaluation différentielle afin de s’assurer que les symptômes ne sont pas liés à d’autres pathologies. De nombreux troubles peuvent en effet imiter les symptômes du TDAH et doivent donc être pris en compte, comme les troubles anxieux ou la dépression.
Le diagnostic, la communication et la suite
La transmission des résultats du diagnostic au patient est réalisée dans un climat de confiance. Le professionnel de santé communique les conclusions de l’évaluation et s’assure que le patient comprenne bien toutes les informations annoncées. Il explique clairement si le diagnostic de TDAH est posé ou non en se basant sur l’ensemble des informations recueillies lors de l’évaluation. Cette communication s’étend aussi sur la description des symptômes du TDAH, en mettant en évidence ceux qui concernent la personne diagnostiquée. Le professionnel explique ainsi comment le TDAH affecte quotidiennement la vie du patient.
Conclusion
Neuroperforma accompagne les personnes atteintes de TDAH avec l’approche Neurofeedback. Avec votre clinique spécialisée, chaque parcours est unique. Après la réalisation d’un EEG quantitatif et d’une évaluation clinique, un programme de Neurofeedback personnalisé est mis en place. Il vise à optimiser les réseaux cérébraux impliqués dans l’attention, la mémoire et le contrôle des impulsions. En complément, Neuroperforma peut aussi cibler d’autres difficultés comme l’anxiété ou les troubles d’apprentissage. Les résultats obtenus, souvent durables, permettent d’améliorer significativement la qualité de vie des personnes concernées par le TDAH.