Autisme
Les difficultés rencontréEs qui pourraient être améliorÉES
L’autisme est un trouble neuro-développemental qui apparait souvent avant l’âge de 3 ans. Bien qu’aucun traitement n’existe à ce jour, plusieurs groupes de recherche s’intéressent à mieux comprendre les mécanismes neurologiques de la pathologie et grâce à l’électroencéphalographie quantitative (EEGq), il y a eu de grandes avancées au cours des 10 dernières années.
De nombreux cliniciens ont utilisé des interventions fondées sur l’EEG comme stratégie thérapeutique. Dans cette lignée, le Neurofeedback démontre des résultats prometteurs pour améliorer la qualité de vie des personnes atteintes d’autismes, ainsi que celle de leur entourage.
Selon une étude contrôlée réalisée par Jarusiewicz en 20021, les enfants ayant suivi un programme d’entrainement en Neurofeedback ont vu les améliorations suivantes :
- Réduction des symptômes
- Amélioration de la sociabilité
- Augmentation de l’éveil cognitif
- Amélioration du langage
- Meilleure communication
Une autre étude réalisée par Pinda en 20122 démontre des améliorations importantes, suite à 30 sessions de 30 minutes en Neurofeedback. Les parents ont rapporté une importante réduction des symptômes mesurés par le score ATEC (Autism Treatment Evaluation Checklist) en plus d’une amélioration de 40% de l’éveil cognitif et sensoriel.
Coben et Padlolsky ont également réalisé une étude en 20073 afin de mesurer l’effet de 20 séances de Neurofeedback avec un protocole visant à diminuer l’hyperconnectivité entre certaines régions du cerveau. Les parents ont alors remarqué une amélioration de 89% au niveau des symptômes et une réduction de 40% du score ATEC.
Bien sûr, il ne faut donc pas voir le Neurofeedback comme un traitement pour les personnes atteintes d’autismes, mais les résultats obtenus pour améliorer leur condition sont certainement encourageants.
1. Efficacy of Neurofeedback for Children in the Autistic Spectrum: A Pilot Study
Betty Jarusiewicz PhD
2. Self-regulation of brain oscillations as a treatment for aberrant brain connections in children with autism
J.A. Pineda ⇑, A. Juavinett, M. Datko
3. Assessment-Guided Neurofeedback for Autistic Spectrum Disorder Journal of Neurotherapy 11(1):5-23 · June 2007
Si vous envisagez de débuter un processus de neurofeedback avec nous, pour vous-même ou pour une personne vivant avec l’autisme, nous vous invitons à lire attentivement ce qui suit avant de réserver votre consultation gratuite.
Nous souhaitons vous communiquer quelques informations essentielles pour garantir le bon déroulement de votre séance :
- Capacité à demeurer assis : Il est important de pouvoir rester assis confortablement durant une période de 45 minutes.
- Acceptation de la pose du casque : Veuillez prendre en compte que la pose du casque est nécessaire. Si vous avez des préoccupations concernant l’hypersensibilité ou le gel, n’hésitez pas à nous en parler.
- Collaboration avec l’entraîneur : La capacité à demeurer seul avec l’entraîneur est essentielle pour assurer une expérience optimale.
- Tolérance à la frustration : Soyez conscient que des interruptions peuvent survenir, comme la coupure de la vidéo. La tolérance à ces frustrations est importante.
- Compréhension et exécution des consignes : Il est crucial de pouvoir comprendre et suivre les instructions données pendant la séance.
- Respect du matériel : Pour garantir la sécurité et le bon fonctionnement des équipements, nous vous demandons de ne pas toucher au matériel sans autorisation.
Si votre réponse est oui à toutes ces questions, nous serons en mesure de vous aider et il nous fera plaisir de vous accompagner tout au long de votre parcours.
Nous vous remercions de votre compréhension et nous vous invitons à prendre une consultation gratuite avec un de nos conseillers pour la suite.
Quels sont les symptômes de l’autisme ?
Les symptômes du TSA (Trouble du Spectre de l’Autisme) sont divers et variés. Les symptômes apparaissent souvent tôt dans l’enfance. Toutefois, cette condition neurodéveloppementale peut être diagnostiquée plus tard à l’âge adulte, pour des gens ayant réussi à fonctionner suffisamment adéquatement malgré leurs différences.
Chez les bambins
À cet âge, un enfant qui présente des troubles autistes peut souffrir de symptômes comme l’absence de babillage ou de contact visuel. D’autres éléments peuvent également être le signe de ce handicap :
- il s’intéresse plus à un objet qu’à une personne,
- il ne donne pas l’impression d’entendre ou d’écouter quand on lui parle,
- il ne manipule pas ses jouets comme les autres enfants.
Le fait de répéter des mouvements avec ses membres “flapping”, sa tête ou son corps “rocking” ainsi que l’arrêt d’une progression dans le développement du langage ou la perte de compétences déjà acquises peut pister son entourage et les intervenants vers la présence d’un trouble du spectre de l’autisme.
Dans le petite enfance
Un enfant qui souffre de TSA peut présenter les symptômes suivants à cet âge :
- aucun intérêt pour les autres enfants,
- comportements qui posent problème aux parents (enfant très renfermé ou fragile au crise de colère),
- répétition excessive des mots et des phrases (écholalie).
- Hypersensibilité auditive, corporelle, visuelle
Il peut également arriver que son champ d’intérêt soit restreint et qu’il tende à vouloir des particularités alimentaires.
Les symptômes communs aux autistes, peu importe l’âge
Un cerveau autistique possède trois caractéristiques, que la condition soit visible ou pas.
Il a besoin d’informations concrètes et pragmatiques afin de se mobiliser et pour faire preuve d’initiative. Il pourrait avoir besoin d’un indicateur externe pour fonctionner.
Il a donc des difficultés d’abstraction ce qui rend les interactions sociales difficiles. Ils arrivent difficilement à décoder les informations implicites des conversations et semblent donc déphasés ou maladroits en contextes sociaux.
Finalement, il pourra avoir de la difficulté de rappeler l’information en temps réel, ou le délai de traitement même dans la description verbale des évènements vécus. Le cerveau n’arrive pas à traiter l’information associée à soi en temps réel. C’est pourquoi plusieurs personnes autistes répondent “je ne sais pas” lorsqu’on leur pose une question personnelle. Cela peut faire croire, à tort, que les gens avec une structure de pensée autistique n’ont pas d’émotion.
L’évaluation diagnostic
Le diagnostic du TSA ne relève pas des champs d’expertise de Neuroperforma. Si vous avez des inquiétudes ou que vous remarquez certains symptômes d’autisme, n’hésitez pas toutefois à en discuter avec un professionnel de santé (médecin, neuropsychologue). Si l’un de vos proches parents vient d’être diagnostiqué autiste, ne tardez pas à prendre rendez-vous avec un spécialiste.
Puisque les diagnostics du trouble du spectre de l’autisme ne se font pas grâce à des tests médicaux de types physiologiques comme des tests sanguins, le professionnel de santé doit procéder à l’étude de certains éléments :
- capacité intellectuelle,
- aptitude en communication,
- interactions (avec les autres enfants ou le reste de la population s’il s’agit d’une personne adulte),
- développement global, etc.
Pour réaliser ces travaux de recherche, le professionnel de santé collabore avec d’autres spécialistes (pédiatre, psychiatre, psychologue, orthophoniste, etc.). Il a ainsi l’assurance que son évaluation du TSA sera la plus complète possible. Nous vous invitons à prendre des photographies, d’enregistrer des vidéos ou de tenir un journal de vos observations et inquiétudes que vous pourrez montrerà un expert lors de l’évaluation.
En optant pour les séances de neurofeedback que nous proposons dans nos cliniques, nous contribuons à améliorer la santé et la qualité de vie des personnes atteintes d’autisme. Les parents des personnes ayant suivi notre programme d’entraînement constatent une réduction de leurs symptômes, mais aussi une amélioration de leur langage et de leur sociabilité.
Il n’existe aucun traitement permettant de guérir l’autisme. Des thérapies du comportement et du développement arrivent toutefois à réduire les symptômes de TSA et à améliorer la santé et la qualité de vie de la personne.
Aucune cause d’autisme n’a pu être identifiée à ce jour. Des facteurs environnementaux, sociaux, héréditaires, nutritionnels sont envisagés par différents professionnels, mais aucun consensus n’est établi pour le moment.
Les familles doivent faire preuve d’empathie, se renseigner sur le trouble du spectre de l’autisme afin de mieux le comprendre, mais aussi être à l’écoute des besoins de leur proche. Apprendre à composer avec les différences et être dans une approche d’ouverture et de découverte devant cette perception différente du monde est la clé du succès.