Choc post-traumatique
Le stress post-traumatique est un ensemble de réactions ou symptômes qui peuvent se développer après avoir vécu ou avoir été témoin d’un événement traumatique. Un événement est dit « traumatique » lorsqu’une personne est confrontée à la mort, à la peur de mourir ou lorsque son intégrité physique ou celle d’une autre personne a pu être menacée.
Pour mieux comprendre ce qui se passe au niveau du cerveau lors d’un Stress Post-Traumatique, prenons les exemples suivants. Vous marchez paisiblement dans la forêt lorsqu’un ours surgit devant vous. Une autre situation pourrait être celle où vous êtes témoins d’un crime affreux. À ce moment, l’amygdale, qui est une région au centre du cerveau va sonner le signal d’alarme. Elle va s’activer et va envoyer des signaux à d’autres régions du cerveau pour ainsi déclencher une série de mécanismes biologiques pour vous préparer à faire face à la menace. La production d’adrénaline sera lancée, les rythmes cardiaques et respiratoires vont s’accélérer, les pupilles se dilateront et bien d’autres mécanismes seront activés. C’est alors que le corps se mettra en état d’urgence et d’hypervigilance.
Une fois la menace éloignée, l’amygdale devrait « revenir au repos » et ainsi enlever l’état d’urgence au niveau du système nerveux. Lorsque l’événement est trop fort en émotions ou est d’une trop longue durée, l’amygdale ne reviendrait pas complètement à son état initial. Le bouton d’urgence restera toujours un peu enfoncé. C’est alors que les personnes vont ressentir une anxiété et/ou une hypervigilence qui est omniprésente.
Lors de l’évaluation nous utilisons l’électroencéphalographie quantitative (EEGq) afin de mesurer l’ensemble de l’activité du cerveau. Le neuropsychologue portera une attention particulière à l’activité de l’amygdale, mais aussi à 2 autres régions qui jouent un rôle dans les chocs post-traumatique, le lobe préfrontal et l’hippocampe.
Le lobe préfrontal est impliqué au niveau du jugement. Il joue donc un rôle pour « raisonner » l’individu au fait qu’il n’y a pas de réel danger dans le moment présent. Ensuite, l’hippocampe (qui est situé au centre du cerveau) jouera un rôle au niveau des mémoires et doit être en mesure de distinguer entre ce qui se passe présentement versus ce qui résulte d’une mémoire du passé.
Une réduction importante des symptômes et une réduction des rechutes de 80% (voir résumé de l’article)
Seulement 20% de rechute après avoir réalisé 30 sessions de neurofeedback (voir résumé de l’article)
Le neurofeedback semble offrir la meilleure approche disponible pour le traitement des cas complexes de TCC et de SSPT. (voir résumé de l’article)
Quels sont les symptômes du choc post-traumatique ?
Le choc post-traumatique est un problème de santé mentale qui survient lorsqu’une personne est exposée à différents facteurs de stress psychologiques lors d’un événement traumatisant. Capable de toucher les individus de tous les âges, il se présente également comme une combinaison de plusieurs symptômes :
- trouble du sommeil,
- pensées négatives,
- mauvaise humeur,
- sentiment de peur,
- palpitations,
- tremblements,
- transpiration abondante,
- souvenir de certaines images,
- rappel de l’événement traumatisant,
- difficultés lors de l’établissement de contacts émotionnels, etc.
Certains éléments peuvent déclencher un trouble du stress post-traumatique. Les plus courants sont une catastrophe naturelle, un accident grave, un épisode de guerre, la disparition d’un proche ou la lutte contre une maladie pouvant entraîner la mort. Par ailleurs, des facteurs biologiques, héréditaires, individuels ou environnementaux peuvent également causer l’apparition des symptômes d’un trouble du stress post-traumatique.
Au Canada, près de 8 % des adultes présentent les symptômes d’un stress post-traumatique grave ou modéré. Pour lutter contre les troubles du stress post-traumatique (TSPT), le gouvernement a mis en place la loi sur le cadre fédéral relatif à l’état de stress post-traumatique en juin 2018. Cette dernière permet d’améliorer le suivi des personnes atteintes de ce trouble, de promouvoir les pratiques permettant d’améliorer le diagnostic, mais aussi la prise en charge des TSPT.
L’évaluation diagnostic
Près de 5 % de la population adulte canadienne avoue souffrir de choc post-traumatique. Si vous croyez vivre avec cette situationnous vous recommandons de prendre rendez-vous avec votre médecin de famille, un psychologue ou un psychiatre. Les troubles du sommeil sont souvent raison principale de consultation en raison des cauchemars relatif à cette condition.q D’autres situations pourraient cependant être la conséquence d’unTSPT comme le fait de :
- vivre dans la détresse,
- être constamment en étant d’alerte,
- avoir des flash-back sur la situation qui vous traumatise,
- éviter ce qui pourrait vous rappeler votre traumatisme.
Qu’il s’agisse d’enfants ou d’adultes atteints par cette condition résultant d’événements traumatiques, cela peut être traiter. Différents traitements sont reconnus pour offrir d’excellents résultats et vous permettre de reprendre le contrôle de votre vie.
Dans la majorité des cas, le trouble du stress post-traumatique se soigne grâce à la psychothérapie. Autrement, l’utilisation de médicaments comme les antidépresseurs et les anxiolytiques donnent d’excellents résultats. Vous pouvez aussi combiner ces deux traitements.
Neuroperforma vous propose de réduire l’importance des symptômes ainsi que le risque de rechute grâce au neurofeedback. En analysant votre activité cérébrale, nous arrivons à établir des liens entre le fonctionnement cérébral et les problématiques qui vous incommodent.Nous ciblons alors les circuits cérébraux devant être entraînés pour diminuer vos symptômes et inconforts.
Les traitements les plus connus sont une thérapie comportementale et cognitive, la technique d’intégration neuro-émotionnelle par les mouvements oculaires
(EMDR) ou la sophrologie. L’hypnose donne également d’excellents résultats, notamment si l’enfant ou l’adulte présente des symptômes comme l’anxiété, les cauchemars ou des douleurs. Vous pouvez aussi opter pour des médicaments.
Pour les troubles du stress post-traumatique, plusieurs solutions existent. Vous pouvez pratiquer la thérapie cognitivo-comportementale, l’EMDR et l’IMO(intégration neuro-émotionnelle par les mouvements oculaires) ou encore l’hypnose. La thérapie d’exposition prolongée (EP) est aussi intéressante, tout comme le neurofeedback que nous pratiquons chez Neuropharma.
Des événements tels qu’une tornade, un tremblement de terre, une inondation, un accident de la route, une explosion, une agression, un viol ou un épisode de guerre peuvent déclencher un TSPT. En fait, toutes situation vous ayant fait craindre pour votre vie ou la vie d’une personne qui vous est cher peut être le facteur déclencheur.
Des éléments comme une expérience douloureuse, une sensibilité à la peur, un état de santé physique ou mental très fragile ou l’âge peuvent accroître la vulnérabilité au TSPT.
Le trouble de stress post-traumatique est en général associé à d’autres troubles de la santé mentale tels que la dépression ou l’anxiété.