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Commotion cérébrale

Une commotion cérébrale est une blessure cérébrale causée par un impact à la tête, une accélération, une décélération ou une torsion brusque de la boite crânienne. Les symptômes peuvent varier grandement d’une personne à l’autre.

Lorsqu’un individu subit un impact à la tête ou un des autres phénomènes mécaniques mentionnés, il est important que celui-ci se présente à l’hôpital s’il présente des symptômes. Dans plusieurs cas, l’urgentologue décidera de faire un scan ou une résonnance magnétique pour s’assurer qu’il n’y a pas d’hémorragie ou de dommage aux structures du cerveau. Par contre, ces tests ne permettent pas d’analyser l’activité cérébrale. Dans plus de 85% des cas, ces tests ressortent comme étant normaux, même en présence de séquelles sévères, selon le neurologue Jonathan Walker1.

Plusieurs symptômes ont un lien avec l’activité cérébrale tels que des difficultés au niveau de l’attention, de la concentration, de la mémoire ou l’apparition d’anxiété, d’humeur dépressive, de fatigue, de maux tête ainsi que des problématiques au niveau du sommeil. Dans de tels cas, un EEGq permettra souvent de faire un lien précis entre les symptômes et une activité cérébrale déviante de la norme.

Ce qui se passe au niveau du cerveau:

Lorsqu’un individu subi un traumatisme crânien, des neurones vont mourir et l’activité électrique du cerveau sera affectée. Selon l’endroit où les dommages auront eu lieu, les symptômes pourront être différents.

À la clinique Neuroperforma, lors de l’évaluation, nous effectuerons un électroencéphalogramme quantitatif (EEGq), lequel mesure l’activité électrique du cerveau à 2400 endroits à la fois, en 3 dimensions. Cette lecture nous permettra de voir les régions du cerveau hypoactives ou hyperactives ce qui pourraient nous expliquer l’apparition, par exemple, de difficultés d’attention, d’anxiété, d’irritabilité ou de difficultés de sommeil).

Le neuropsychologue interprétera ensuite les résultats du EEGq de manière à faire les liens entre les difficultés vécues et les déviations de l’activité cérébrale. Ceci permettra de dresser un programme d’entrainement en Neurofeedback qui visera à ramener l’activité cérébrale vers un fonctionnement normal.

Ce que l’on entraine en neurofeedback

L’entrainement en Neurofeedback ciblera alors les régions ou réseaux qui ont des déviations importantes et pour lesquelles il y a présence de symptômes ou de difficultés. Par exemple, si l’individu a des difficultés au niveau de l’attention ou de la mémoire, nous entrainerons ces réseaux. Si celui-ci a des difficultés plus présentes au niveau du sommeil, de l’humeur ou de l’anxiété, nous ciblerons ces derniers, etc.

Sans Neuroperforma, je ne me serais jamais remise aussi rapidement.

Gabriella Papadakis, championne du monde de patinage artistique

L’efficacité selon les études

Selon une étude réalisée par Dale Foster et présentée au congrès annuel de l’ISNR en septembre 20132, le Neurofeedback est l’approche la plus efficace à ce jour pour traiter plusieurs symptômes persistants suite à un traumatisme crânien ou lors d’un trouble de stress post-traumatique.

Saviez-vous que l’Armée Américaine utilise les mêmes appareils et logiciels que Neuroperforma pour aider leurs soldats qui souffrent de commotion cérébrale et de stress post traumatique?

2. LORETA Z Score Neurofeedback in the treatment of Veterans with PTSD and TBI
Thursday, September 19, 2013, 10:50 AM – 11:20 AM
Dale Foster, Memphis Integral Neurofeedback Institute
Katherine Veazey-Morris, Veterans Administration Medical Center, Memphis, TN

Les services offerts sont remboursés par plusieurs compagnies d’assurances.
Vous avez des questions?

Quels sont les symptômes de la commotion cérébrale ?

 

La commotion cérébrale est une perturbation du fonctionnement du cerveau suite à un traumatisme crânien. La lésion peut être provoquée par un choc direct ou indirect sur la tête, au niveau du visage, du cou ou du corps. Elle peut également résulter d’une accélération ou décélération brusque.

Lors d’une commotion cérébrale, les manifestations cliniques peuvent varier et évoluer différemment selon plusieurs facteurs dont l’âge du patient, le nombre de commotions cérébrales subies par le passé, certaines prédispositions génétiques, etc.De nombreux signes peuvent tout d’abord alerter qu’une personne a subi un traumatisme crânien. Suite à une commotion cérébrale pendant une activité physique, vous aurez du mal à garder votre équilibre, serez somnolent, aurez le regard égaré ou vous mettrez à vomir. Quant aux symptômes ressentis, il s’agit de :

  • maux de tête,
  • étourdissements,
  • troubles de concentration, de la confusion et de la désorientation,
  • problèmes d’équilibre,
  • trouble de la mémoire,
  • trouble du sommeil,
  • somnolence,
  • vision floue et sensibilité à la lumière.

Plusieurs études rapportent que la majorité des personnes ayant subi une commotion cérébrale ont manifesté les trois premiers symptômes. Ils peuvent être transitoires ou persister toute la vie. La commotion cérébrale sévère se manifeste par une perte de connaissance durable et profonde (coma). À la reprise de conscience, d’autres symptômes comme les vomissements, les difficultés d’élocution, de langage et d’équilibre peuvent se manifester.

L’évaluation diagnostic

Au Canada, les commotions cérébrales liées à la pratique du sport sont considérées comme un problème de santé publique. Lors d’une activité physique, le nombre de blessures à la tête rapportées par les athlètes suggère que le taux de commotions est de 5 à 15 % en moyenne. Ce chiffre peut toutefois grimper dans les équipes dotées d’un protocole établi de gestion des commotions cérébrales. La pratique de plusieurs sports de contacts tels que le hockey sur glace, le ski et le football peut entraîner ce traumatisme crânien.

D’autres activités comme le soccer favorisent aussi les commotions cérébrales. Il s’agit en effet d’un sport rapide qui se distingue des autres disciplines où l’usage de la tête est une partie primordiale du jeu aérien. Les accidents avec impact sur la surface de jeu ou dans les duels aériens sont également fréquents.

Les athlètes ne sont pas les seuls patients à souffrir de cette blessure au cerveau. À part le hockey et les autres sports de contacts présentant un risque d’engendrer des commotions cérébrales, les accidents de voiture ou chutes sont des facteurs à risque.

Toute collision provoquant un mouvement brusque du cou ou de la tête peut mener à une commotion cérébrale. Les symptômes d’un traumatisme crânien peuvent apparaître jusqu’à 48-72h après un choc. Les commotions cérébrales peuvent ainsi parfois ne pas être détectées par le médecin si une consultation en clinique est complétée dans les premiers instants suivant un accident de voiture.

Un grand nombre d’enfants et d’adolescents se blessent aussi au cours des activités sportives et à la suite de chutes, de collisions ou d’accidents dans la cour d’école. Les professionnels scolaires peuvent faciliter la guérison et le retour progressif à l’apprentissage après l’incident.

Pour diagnostiquer une commotion cérébrale, le professionnel de santé réalise un examen clinique et prescrit certains examens :

  • examens d’imagerie médicale,
  • prise de sang,
  • examens neurologiques,
  • électroencéphalogramme.

Le diagnostic peut être fait par un médecin ou un neuropsychologue.

Les cliniques Neuroperforma ne posent pas de diagnostic. Grâce au neurofeedback, nous ciblons les régions du cerveau qui ont des déviations importantes pouvant être en lien avec t les symptômes de la commotion cérébrale. Notre approche est très efficace et offre des résultats rapides et durables. Passez par nos cliniques pour adresser les symptômes persitantset reprendre plus rapidement vos activités.

FAQ

Les traitements pour soigner une commotion cérébrale peuvent varier d’un patient à un autre selon la gravité du traumatisme. Votre neuropsychologue ou neurologue est le mieux placé pour vous conseiller le soin adapté à votre cas. Des séances de physiothérapie et d’ergothérapie sont les traitements courants. Une rééducation vestibulaire peut toutefois être nécessaire si étourdissement persistant.

Dans certains cas, les patients peuvent recourir à l’ostéopathie. Quel que soit le traitement, il commence en général par un repos total du patient pendant 48 heures. Une prise en charge rapide de la commotion cérébrale peut réduire de manière significative le risque de séquelles à long terme.

Les conséquences d’une commotion cérébrale sont de gravité variable et demandent une surveillance rapprochée au cours des 48 heures qui suivent la chute ou le choc. On peut constater plusieurs effets neurologiques, notamment :

  • des lésions au niveau du tissu cérébral,
  • un déséquilibre dans l’oxygénation du cerveau,
  • un déséquilibre sur le plan chimique et métabolique,
  • une variation du taux de glucose.

Sur le long terme, les commotions cérébrales à répétition peuvent entraîner des problèmes neurologiques à vie. Par exemple, l’encéphalopathie chronique post-traumatique qui est une atteinte dégénérative du cerveau est bien connue chez les athlètes.

Certaines activités sportives sont particulièrement à risque. Il s’agit notamment des sports de contact (comme le hockey sur glace et le rugby) et les sports avec chutes potentielles.

Dans les jours qui suivent le choc, consultez un médecin et soyez accompagné pendant les premières 24 h au moins. Un repos total dans un environnement calme est recommandé. Vous devez aussi éviter dans la mesure du possible les sons intenses, les lumières, l’exposition aux écrans et toute autre activité qui peut augmenter les symptômes.

Vous pouvez protéger votre tête et celle de ses enfants avec un casque adapté lors des déplacements à deux roues ou pendant les activités sportives avec risque de chute (hockey, football, soccer…).