
Le trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité ou TDAH touche environ 5 à 7 % des enfants d’âge scolaire au Canada. Agitation, impulsivité ou difficultés à se concentrer : les symptômes peuvent affecter la réussite scolaire, la vie familiale et l’estime de soi. Face à ces incommodités, les parents se tournent de plus en plus vers des approches complémentaires à la médication, dont le neurofeedback, proposé notamment par Neuroperforma.
Pourquoi envisager le neurofeedback pour les enfants TDAH ?
Le neurofeedback permet d’entraîner le cerveau à mieux réguler ses ondes. Cette approche contribue à l’amélioration notable de l’attention et du contrôle des comportements chez les enfants sujets au TDAH. Mais, il est important de comprendre les mécanismes liés aux troubles de l’attention TDA/TDAH pour découvrir comment le neurofeedback est appliqué afin de mieux cerner ses bénéfices concrets.
Dans le cadre du TDAH, le neurofeedback suscite un intérêt croissant. Des recherches menées au Canada, par Geneviève Moreau, sous la direction de la professeure Caroline Picard à l’UQAM, montrent des résultats prometteurs.
Leurs études indiquent une amélioration significative de la concentration, une réduction de l’impulsivité ainsi qu’une meilleure qualité de sommeil chez les enfants ayant suivi un protocole de neurofeedback.
Avec cette technique non invasive, l’enfant module mieux son activité cérébrale à l’aide de jeux interactifs ou d’animations visuelles. Les séances sont donc particulièrement motivantes pour les plus jeunes.
Au-delà de la gestion des symptômes classiques du TDAH, cette approche peut aussi renforcer l’estime de soi. En rendant les enfants acteurs de leur progression, le neurofeedback constitue un outil concret leur permettant de mieux comprendre et apprivoiser leur fonctionnement cérébral au quotidien.
Comment se déroule un programme de neurofeedback pour enfants ?
Le suivi se déroule en plusieurs étapes clés :
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Évaluation initiale avec EEG quantitatif
Le programme commence par une évaluation neurophysiologique complète à l’aide d’un EEG quantitatif ou EEGQ. L’activité électrique du cerveau de l’enfant est enregistrée via un casque muni d’électrodes. L’EEGQ permet d’identifier les zones cérébrales présentant une activité électrique déviant de la norme. L’analyse des données obtenues sert à élaborer un protocole de neurofeedback personnalisé. L’EEGQ est en effet reconnu pour sa capacité à établir un profil neurophysiologique précis, servant de base à une intervention plus adaptée aux besoins des clients.
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Séances interactives et adaptées à l’enfant
Les séances de neurofeedback sont ludiques et interactives. L’enfant est assis confortablement, face à un écran, et regarde un film de son choix. Lorsque le cerveau adopte une activité souhaitée, par exemple, plus de concentration ou moins d’impulsivité, l’image se rétablit. En cas d’activité inefficace, le film est interrompu. Le cerveau apprend ainsi progressivement à reproduire les bonnes régulations.
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Nombre de séances et fréquence recommandée
Le programme standard comprend minimalement 12 séances d’entraînement, à raison de 1 à 3 séances par semaine, selon sa capacité à rester attentif pendant l’entraînement.
Chaque entraînement dure 30 minutes, mais la visite du client en clinique dure environ 50 minutes, considérant le temps d’installation de l’équipement et de faire un court suivi avec le client (le parent dans le cas d’un enfant) sur l’évolution de ses symptômes.
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L’engagement de l’enfant, un facteur clé de succès
L’enfant ne ressent aucune douleur ni contrainte. Au contraire, il perçoit les séances comme un jeu, un moment de répit. Ce contexte favorise une bonne adhésion au traitement, ce qui est essentiel pour obtenir des résultats durables.
Neurofeedback pour les enfants TDAH : les conditions de réussite
Le Collège des médecins du Québec reconnaît l’intérêt clinique du neurofeedback, notamment dans la prise en charge du TDAH. Un encadrement rigoureux assurera une efficacité optimale, notamment chez les enfants.
Bien que des résultats positifs soient observés, les effets ne sont pas les mêmes d’un enfant à un autre. Une pratique de qualité est assurée par des professionnels compétents. L’utilisation de l’EEG quantitatif pour établir un protocole personnalisé est d’ailleurs l’une des conditions posées pour une bonne démarche.
Le neurofeedback n’est pas non plus une solution miracle. Son utilité agit uniquement dans le cadre d’un accompagnement global, adapté aux besoins spécifiques de l’enfant. La réussite de la procédure repose également sur :
- un suivi scolaire adapté, avec des stratégies pédagogiques spécifiques au TDAH,
- une bonne hygiène de vie avec un sommeil suffisant, une bonne alimentation, la pratique d’une activité physique régulière, etc.,
- un encadrement parental renforcé par des ateliers ou des thérapies familiales, et, si nécessaire, un traitement médicamenteux ajusté.
Conclusion :
Loin d’être une pratique marginale, le neurofeedback se positionne comme un outil d’appoint efficace lorsqu’il est intégré dans une stratégie de prise en charge globale. Lorsqu’elle est encadrée professionnellement, cette technique reconnue peut renforcer les capacités d’autorégulation cérébrale.
Concrètement, le neurofeedback peut aider un enfant atteint de TDAH à améliorer sa capacité de concentration, à mieux gérer ses impulsions et à développer une meilleure maîtrise émotionnelle.
Pour savoir si cette méthode peut être intégrée avantageusement au parcours de votre enfant, n’hésitez pas à prendre rendez-vous avec Neuroperforma pour une évaluation personnalisée.