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Ai-je de l’anxiété ?

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En 2022, environ 5,2 % des Canadiens de 15 ans et plus répondaient aux critères d’un trouble d’anxiété généralisée sur les 12 derniers mois. La prévalence de ce phénomène augmente alors considérablement.  L’anxiété se manifeste par une diversité de symptômes qu’il est possible d’identifier par des tests adaptés. La compréhension de votre état ouvre la voie à des solutions efficaces.

Reconnaître les symptômes de l’anxiété pour mieux agir

L’anxiété n’est pas toujours facile à identifier, surtout lorsqu’elle s’installe progressivement. Pourtant, en repérant ses signes dès les premières manifestations, il est possible de prévenir son aggravation et d’agir efficacement, notamment chez les jeunes.

  • Des symptômes multiples selon les individus

Les troubles anxieux peuvent se traduire de façon différente selon l’âge, le contexte et la personnalité.

Ils regroupent des manifestations physiques, émotionnelles et comportementales :

Plan Signes fréquents
Physique Douleurs abdominales fréquentes, accélération du rythme cardiaque, tensions musculaires, troubles du sommeil, maux de tête ou fatigue inexpliquée
Émotionnel Inquiétude excessive, irritabilité marquée, besoin constant de réassurance, hypersensibilité
Comportemental Difficultés de concentration, retrait social, refus d’aller à l’école ou au travail, comportements d’évitement devant des situations stressantes
  • Pourquoi un repérage précoce ?

Une détection précoce des symptômes permet d’intervenir rapidement avec des stratégies d’accompagnement appropriées. Plus l’intervention est tardive, plus les conséquences peuvent s’aggraver et devenir difficiles à maîtriser. L’anxiété peut en effet passer inaperçue ou être confondue avec de la fatigue ou de la paresse surtout chez l’enfant ou l’adolescent.

Tests et évaluation clinique : la première étape vers une solution adaptée

Une évaluation rigoureuse permet non seulement de valider la présence d’un trouble anxieux, mais aussi d’en cerner la nature, l’intensité et les impacts sur le fonctionnement quotidien.

  • Quels outils cliniques ?

Les instruments d’évaluation de l’anxiété sont reconnus et validés pour leur fiabilité et leur sécurité. Les professionnels utilisent notamment des questionnaires standardisés comme :

  • le GAD-7 ou Generalized Anxiety Disorder-7,
  • l’Inventaire d’anxiété de Beck ou BAI – Beck Anxiety Inventory,
  • l’Echelle d’anxiété d’Hamilton ou HAM-A – Hamilton Anxiety Rating Scale.

Ces outils permettent d’estimer l’intensité des symptômes, de mesurer leur évolution dans le temps et d’orienter le choix des approches thérapeutiques par la suite. Les résultats doivent toujours être interprétés dans un contexte clinique global.

Dans le cadre d’un suivi en neurofeedback, notamment chez Neuroperforma, l’évaluation initiale s’appuie sur un EEG quantitatif qui mesure l’activité cérébrale électrique. Cette méthode permet de détecter des marqueurs objectifs de stress, d’hyperactivité cérébrale ou de déséquilibres émotionnels. Ce repérage précis contribue à une prise en charge plus ciblée et personnalisée.

  • Un encadrement professionnel essentiel

L’analyse de ces tests par un professionnel qualifié est primordiale. Le jugement clinique permet d’intégrer l’ensemble des données recueillies –  symptômes, antécédents et impacts sur la vie quotidienne –  afin d’établir un plan d’intervention personnalisé, en collaboration avec la personne concernée.

Mieux poser le diagnostic pour mieux traiter : vers qui se tourner au Canada ?

  • Accès par le système public

Dans le réseau public de santé, il est recommandé de consulter un médecin de famille en première ligne.

Celui-ci peut effectuer un premier dépistage des symptômes et, au besoin, orienter vers un professionnel de la santé mentale, comme un psychiatre ou un psychologue travaillant dans un établissement public.

Il est aussi possible d’avoir accès à un suivi psychologique via le service d’accueil psychosocial d’un CLSC, sans référence médicale préalable.

Mais, les délais d’attente peuvent être importants, notamment pour accéder à des services spécialisés.

  • L’alternative du secteur privé

De nombreuses personnes choisissent de se tourner vers des cliniques privées, où l’accès est souvent plus rapide. Les évaluations y sont effectuées par des psychologues ou neuropsychologues autorisés à poser un diagnostic, avec des outils standardisés et des méthodes reconnues. Les cliniques offrent également des approches complémentaires, comme le neurofeedback supervisé par des professionnels qualifiés.

Cette solution peut convenir à ceux qui souhaitent un accompagnement plus rapide et personnalisé, notamment en présence de symptômes perturbant significativement la vie personnelle, scolaire ou professionnelle.

Le point sur le neurofeedback

Le neurofeedback entraîne le cerveau à moduler son activité électrique neuronale en temps réel grâce à un retour visuel ou auditif.

Chez Neuroperforma, les résultats cliniques sont probants, généralement dès la sixième séance. Les personnes souffrant d’anxiété, en contexte de stress, voient diminuer leur réactivité émotionnelle, ont une meilleure clarté mentale et une plus grande résilience émotionnelle. Elles ressentent également un sommeil plus profond et un réveil plus facile.

Cette approche est non invasive et personnalisée. Le neurofeedback agit directement sur les schémas cérébraux associés aux troubles de l’anxiété.

Conclusion

En identifiant les symptômes, en recourant à des tests validés et à une évaluation de l’activité cérébrale électrique précise, chacun peut mieux comprendre s’il est sujet à de l’anxiété ou à une dépression. Le neurofeedback, tel que pratiqué chez Neuroperforma, offre une méthode non invasive et encadrée pour retrouver un apaisement durable.